Déclaration de Presse URCBA CGT NA

Déclaration de Presse URCBA CGT NA

NEGOCIATION - DECLARATION PRESSE

                                                      DECLARATION  

Le 27 octobre pour donner suite à la demande de la CGT les organisations patronales du Bâtiment (FFB, CAPEB) ont ouvert une « pseudo négociation » sur les minimas salariaux à la maison du BTP à Bruges. En effet, les salaires minimums des deux premières catégories Etam, et Ouvrier dans le bâtiment étaient en-dessous du SMIC.  La négociation pour la FFB NA et CAPEB, n’avait que pour seul objectif de se mettre conforme avec la loi et de ne plus avoir ces deux catégories (ETAM A et Ouvrier 150 (N1P1)). Au printemps une négociation avait donné comme résultat une augmentation moyenne de 3,5 % applicable au 1er juillet alors que l’inflation était déjà à plus de 4 %. La CGT avait pour cette raison refusée d’apposer sa signature. Apparemment les Employeurs du Bâtiment présents à la réunion paritaire du 27 Octobre n’avaient pas conscience de l’inflation record qui précarise la vie des salariés, et cela quelques soient leurs catégories sociales professionnelles et ne réalise pas la situation sociale catastrophique. Pour preuve, avec grande générosité, c’est 0% de plus que les employeurs octroient « au panier de la ménagère » ! et 0% sur les indemnités de petits déplacements et transports ! Pourtant les Indices INSEE en septembre 2022 ne prêtent pas à interprétation. 

  • Alimentation 9,9% dont produits frais 11%,
  • Energies 17,8%, Produits pétroliers 5,6%,
  • Ensemble moyen d’augmentation de l’Indice à la Consommation 6,2%.

Le reste à vivre pour les salariés fond avec la rapidité de la calotte glacière, ce qui engendre de plus en plus de difficultés pour les familles. La CGT considère que refuser de palier à l’augmentation de l’inflation, n’est pas responsable. Les représentants employeurs ont annoncé pendant cette réunion qu’ils ne remonteraient pas les salaires en 2022. Ils se sont engagés à  inviter les « partenaires sociaux » pour une paritaire début 2023 afin de discuter des augmentations à prévoir sans rattrapage de la perte de 2022. En effet, ce n’est pas comme si les employeurs ne se plaignaient pas d’une pénurie de main d’œuvre. Celle-ci sera aggravée tant qu’ils ne prendront pas conscience de payer les salariés convenablement dans des professions déjà impactées par la dangerosité et pénibilité du travail. Par ailleurs, la CGT Construction Bois ameublement de la Nouvelle Aquitaine demande que les partenaires sociaux mettent en place un accord, afin de protéger les compagnons sur chantiers des prochaines périodes de fortes chaleurs en les mettant en congés intempéries. Cela est possible, mais sur ce point aussi, les employeurs refusent de prendre leurs responsabilités au péril de la vie de leurs salariés. Seules propositions apportées par la CAPEB : « Si les salariés sont mécontents de leurs salaires, ils n’ont qu’à changer d’Entreprise. » Cette réflexion est déplorable et démontre tout le manque d’humanisme et le désintérêt des employeurs de cette profession pour ceux qui créent leurs richesses. Ceci est la raison principale de la pénurie de main-d’œuvre. Pour rappel, l’observatoire du Bâtiment Nouvelle Aquitaine affiche un indice d’activité de + 6 % sur les 4 premiers mois 2022. Augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail c’est l’impératif vital pour les salariés de nos professions. La CGT Construction-Bois-Ameublement Nouvelle Aquitaine appelle les salariés à prendre de conscience de l’intérêt de se mobiliser collectivement pour défendre leurs salaires et conditions de travail.

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Le Regard de l'URCBA CGT NA  pour les augmentations de Salaires.

Le Regard de l'URCBA CGT NA pour les augmentations de Salaires.

Le relais Fédéral CGT des syndicats de la Construction, du Bois et de l'Ameublement de la Nouvelle Aquitaine souhaite informer sur le fait que nombre de nos syndicats de notre Région et en France déclenchent des grèves dans leurs entreprises ou réfléchissent à le faire. Le sujet de ces grèves est à chaque fois le salaire et le pouvoir d'achat. Du moins le reste à vivre !
En effet, la situation n'était déjà pas satisfaisante dans nos métiers notamment au regard de la pénibilité et de la dangerosité de nos travaux. Nos syndicats revendiquent depuis longtemps la revalorisation de nos grilles de salaires. Ils sont souvent contraints de déclencher des grèves lors des négociations annuelles obligatoires pour obtenir des hausses de salaire. Ainsi ces derniers jours nos syndicats ont organisé des grèves à Eurocoustic, Lafarge Béton, Eurovia, Spie.

Nos syndicats de la Construction du Bois et de l 'Ameublement CGT réaffirment que ce sont bien de véritables hausses de salaires qui sont demandées, à la fois en terme de chiffre mais aussi en terme de qualité. En effet, nous ne voulons pas de primes comme l'aiment trop souvent nous proposer nos patrons ou encore le pouvoir en place. Nous ne voulons pas de primes momentanées, défiscalisées et ou exonérées de cotisations sociales ou conditionnées. 

En effet, les primes ne règlent pas le problème du manque à gagner pour vivre dignement sur le long terme et nous voulons des hausses de nos taux horaires et les cotisations sociales qui vont avec et alimentent nos caisses de sécurité sociale ( car ce sont les cotisations pour nos retraites, pour remplacer notre salaire pendant les arrêts maladies et accidents de travail, et les cotisations pour l'assurance chômage qui sont offertes aux patrons).

La situation actuelle n'est plus tenable. L'inflation s'envole. Les prix des produits de première nécessité comme l'alimentation ou l'énergie ne cessent de grimper si bien qu'il ne nous reste plus grand chose à la fin du mois pour les mieux lotis et que nous sommes dans le rouge sur nos comptes de plus en plus tôt dans le mois pour nombre d'entre nous. Il n'est pas acceptable que, nous qui bâtissons les immeubles, les maisons, les écoles, les locaux professionnels, les routes, les ponts, les tunnels... bref nous qui bâtissons le cadre de vie de toute la population ne soyons pas mieux reconnus et rémunérés. Notamment dans cette période où l'on donne toujours plus aux actionnaires et aux riches en général sous forme d'exonérations fiscales ou d'aides sans contreparties sociales et écologiques.

De plus, nous ne sommes pas satisfait de l'aboutissement des minimas régionaux dans la Bâtiment et les TP. Négociations qui se sont soldées par la signature de confédérations très en dessous de l'inflation! Mais comme à  la CGT la ténacité fait partie de nos gènes, nous préparons un courrier afin de demander de nouvelles négociations dès la rentrée dans ces secteurs.

La FNSCBA CGT NA revendique 

- Aucun de salaire en dessous de 2000 Euros Bruts,

- 300 Euros Brut d'augmentation mensuelle pour tous,

- Une Forte revalorisation des indemnités petits déplacements avec la mise en place d'une règle en permettant un calcul de base vérifiable.

C'est pour toutes ces raisons que nous appelons les syndicats  à construire encore plus de mobilisations et à participer à l'action Confédérale du 29 septembre. 

L'URCBA CGT NA 


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COURRIER ADRESSE AUX ORGANISATIONS PATRONALES CAPEB, FFB, FRTP de la Nouvelle Aquitaine en vue de la réouverture de Négociations sur les salaires.

COURRIER ADRESSE AUX ORGANISATIONS PATRONALES CAPEB, FFB, FRTP de la Nouvelle Aquitaine en vue de la réouverture de Négociations sur les salaires.

Aux organisations Patronales Régionales Nouvelle Aquitaine CAPEB  FFB  FRTP 

Objets : Négociations paritaires et Fortes Chaleurs                                                                                                                       Bordeaux le 26 Aout 2022 

Madame, Monsieur,

 1) Depuis des années, nous revendiquons une hausse des salaires minima significative afin de valoriser nos métiers, permettre aux salariés de vivre dignement de leur travail et de faire face aux hausses de prix (logement, alimentation, énergies et avoir des loisirs) en cas de crise comme celle que l’on connait actuellement.   

             Nous vous alertons à chaque négociation paritaire en région sur le fait que les salaires ne suivent plus depuis longtemps l’accroissement des prix, ce qui a pour effet d’aggraver chaque année un peu plus la situation financière des salariés de nos professions. L’inflation actuelle, dont nous mettons en doute les méthodes de calcul utilisées par l’INSEE pour la déterminer et qui en tout état de cause ne représente pas « le panier de la ménagère » de nos salariés,  aggrave cette situation où le reste à vivre des foyers se réduit un peu plus chaque mois, mettant gravement en péril les salariés et leur famille… Par ailleurs, notre champs professionnel compte des branches d'activités dont les minima conventionnels commencent en-dessous du SMIC (par exemple dans le Bâtiment pour le Niveau I – coefficients 150 et 170) suite à la deuxième augmentation automatique du SMIC par les pouvoirs publics en mai dernier, une troisième est annoncée pour le mois d’août, ce qui aggravera encore la situation. Pour ce qui concerne le secteur des travaux publics, toute comparaison avec le SMIC est carrément impossible du fait de l’annualisation des salaires, point besoin de vous rappeler qu’il n’existe aucune référence légale sur un SMIC annuel. Compte tenu de l’urgence, nous vous demandons de réouvrir, dans un délai court,  des négociations des minima salariaux dans notre région et ce avec une intention évidente  pour permettre aux salariés de nos professions d’envisager plus sereinement leur propre avenir et celui de leurs enfants. 

2) De plus, en raison du changement climatique, les salariés de nos professions subissent les hausses de température, avec des épisodes caniculaires et de fortes chaleurs de plus en plus fréquentes.

Hélas, situation qui va s’aggraver inexorablement les prochaines années.

Cela provoque des effets néfastes sur la santé des salariés, augmente le risque d’accidents de travail sur les chantiers. (Déshydratations, malaises, coups de chaleurs, fatigues, migraines, maladies cardiovasculaires et respiratoires tout en aggravant les pathologies antérieures…). Le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion, a émis une Directive que toutes les entreprises de nos professions et organismes de prévention ont reçue. (N° DGT/CT1/2022/159 du 31 mai 2022 relative à la gestion des vagues de chaleur en 2022). Cette Directive contient un dispositif spécifique pour les entreprises du BTP : la caisse de congés intempéries du BTP (CIBTP). En cas de vigilance météorologique orange ou rouge ou d’arrêté préfectoral ordonnant une suspension d’activité en lien avec les fortes chaleurs, les entreprises du BTP doivent mettre leurs salariés en congés intempéries. Nous vous alertons sur le fait que pratiquement aucune entreprise n’a respecté la Directive citée ci-dessus, ce qui ne peut être toléré au vu de la dangerosité de la situation. Ceci n’est pas sans conséquence sur l’image de nos professions. Nous devrons discuter de ce point pour que la santé des salariés soit préservée et pour anticiper les prochains épisodes de fortes chaleurs en appliquant les Directives Gouvernementales dans les Entreprises . 

Espérant que vous donnerez une suite favorable à nos demandes, veuillez agréer nos salutations.                                                                                 

 Le secrétaire de l’Union Régionale Construction Bois Ameublement CGT de la Nouvelle Aquitaine

 Denis BOUTINEAUD

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Assemblée Générale de rentrée 16 Septembre.

Assemblée Générale de rentrée 16 Septembre.

Nous proposons une Assemblée Générale de rentrée le 16 septembre à Bordeaux afin discuter et d'organiser la prochaine action confédérale  sur les salaires du 29 septembre et toutes les mesures que nous prenons dans les entreprises et nos branches d'activités.

Bordeaux, le 09 Juillet 2022 

Cher(es-s) camarades, 

Nous vous invitons à participer à une Assemblée Générale des Syndicats de la Construction, du Bois et de l’Ameublement. Le vendredi 16 septembre 2022 à la Bourse du Travail à Bordeaux de 9 heures 15 fin prévue à 15 heures 45 maximum. Cette assemblée de rentrée aura à l’ordre du jour : 

  • 1) Rapport d’introduction,
  • 2) Actualité sociale,
  • 3) Discussion sur nos revendications pour les augmentations de salaire,
  • 4) Organisation de la mobilisation pour l’action confédérale du 29 septembre sur les salaires.
  • 5) Consultation de l’AG sur nos les deux candidatures issues de la Région pour le prochain congrès Confédéral
  • 6) Questions diverses

 Le repas sera pris en commun sur place. Afin de nous aider à organiser cette AG nous vous demandons de bien vous s’inscrire sur le lien ci-contre avant le 2 septembre. INSCRIPTION AG ICI 

Comptant sur votre présence, 

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Eurovia Gironde 3 jours de Grèves à partir du 13 Juin.

Eurovia Gironde 3 jours de Grèves à partir du 13 Juin.

Le lundi 13 juin, les salariés d'Eurovia Gironde du groupe Vinci sont  mis en grève à l'agence de Mérignac sans limite de durée. Ils réclament une revalorisation des salaires.

Le personnel des agences de La Réole (Gironde) et Mérignac s’est retrouvé près du dépôt de Mérignac pour faire entendre leur ras-le-bol et leur colère. 

Neuf salariés sur 12 de l’agence de La Réole sont partis faire grève à Mérignac aujourd’hui. 

Des augmentations significatives

Au total, 45 employés manifestaient devant l’entrepôt Eurovia sur un total de 195 personnes dans l’agence d’Eurovia Gironde.  Jean-Louis Gadeau  salarié de l'Entreprise précise : "On a lancé une pétition afin de pouvoir rouvrir les négociations salariales afin de pouvoir vivre convenablement. On fait un métier dur, aujourd'hui je vis avec les primes sinon je ne m'en sortirais pas. On se battra jusqu'au bout, pour moi, pour mon collègue et pour tout le monde".



Il témoigne qu’une personne recrutée aujourd’hui est payée en moyenne à 10,50€ de l’heure, « c’est n’importe quoi, c’est pour ça qu’on est en manque de personnel. Avant, on pouvait dire qu’on avait des avantages, qu’on était bien payé dans cette branche, mais depuis six ans, les augmentations ne suivent pas à hauteur de l’inflation ».  Le CSE est clair, il réclame 300€ brut d’augmentation pour tout le monde, un salaire minimum de 2.000€ brut minimum et 10% d’augmentation pour les primes d’intéressement, de participation au bénéfice et sur les primes de déplacements.

Alexandre Lamarche autre salarié poursuit : "Avec l'explosion de l'inflation, qui ne va pas s'arranger dans les mois à venir, la situation n'est plus viable. Le groupe fait un très bon bénéfice, alors on espère qu'il va accepter. On ne travaille pas seulement pour payer les factures."

22 agences Eurovia du groupe Vinci en France sont en grève en ce moment. . Une grève qui engendrera des retards dans les chantiers où certaines équipes sont complètement à l’arrêt. 

Suite à l'action de l'agence Eurovia de Mérignac et de plusieurs actions conjointes dans des Agences d'Eurovia la direction Générale du Groupe à décidé unilatéralement de donner une augmentation de salaire générale de 1,5 % en supplémentaire (2,7% avait été octroyé au cours des NAO)aux attendant les prochaines NAO .

La lutte porte Bonheur!

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Eurocoustic en grève pour les salaires

Eurocoustic en grève pour les salaires

L'usine Eurocoustic de Genouillac, l'une des plus grosse usine de la Creuse, a été à l'arrêt pendant plusieurs jours depuis le 17 Juin. Les ouvriers ont débrayé à l'appel d'une intersyndicale, pour réclamer une hausse des salaires, face à l'inflation.  

Les salariés ont commencé un mouvement social à l'appel d'une intersydicale ( FO, CGT, CFDT), pour réclamer une hausse des salaires de 5%, afin de faire face à l'inflation. Ils voulaient aussi deux primes exceptionnelles : la première de 400 euros pour compenser la hausse du coût du carburant. La seconde de 1000 euros, afin pour s'aligner sur d'autres usines du groupe Saint-Gobain, qui ont plus d'avantages sociaux. Les salariés auront bien une prime pour compenser la hausse du carburant. La direction s'est aussi engagée à organiser une négociation en septembre pour discuter d'une possible augmentation des salaires.

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Spie Journée d'action nationale sur les salaires à l'appel de la CGT

Spie Journée d'action nationale sur les salaires à l'appel de la CGT

Les Syndicats CGT du groupe Spie ont appelé à des actions pour que les salaires 

des salariés soient augmenté.

Leurs revendications sont:

-1 Augmentation Générale de 300 € par mois pour les salaires

- Pas de salaire en dessous de 2000 € Brut / par avec un véritable 13 ième mois

- Réévaluation des IPD et des IGD reflétant le réel des différents secteurs

- Fin de l'annualisation des salaires.

De plus le Syndicat CGT rappel que le conseil d'administration vient de valaider à son président la somme de 850000 Euros de salaires hors primes, soit 44 années de SMIC actuels.


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LAFARGE BETON DEBUTE L'ANNEE EN ACTION POUR LES SALAIRES

LAFARGE BETON DEBUTE L'ANNEE EN ACTION POUR LES SALAIRES

Le vendredi 18 février 2022, les employés de l'agence Lafarge ont cessé le travail dans une grève reconductible chaque jour. La disparité des augmentations de salaire en est la cause. Le mouvement s'est fait à l'échelle du groupe Lafarge Béton en France. Les ouvriers de l'agence Aquitaine de Lafarge Béton dont le siège est installé à Floirac ont débrayé. La disparité des augmentations de salaires obtenues dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (3%) qui ont pour résultat suivant de 200€ pour les uns de 30 à 80€ pour les autres. Les salariés déplorent que malgré qu’ils aient tous fait des efforts pour assurer le chiffre d'affaires pendant la pandémie (ce qui a  fait gagner des bénéfices pour les actionnaires); ils n’en n’ont pas été récompensés. Ces augmentations différenciées sont très injustes. Une vingtaine d'employés ont été en grève à Floirac. Après quatre jours de grève beaucoup de salariés se sont organisés avec la CGT pour continuer le combat pendant et après la grève. Ils ont créé aujourd'hui le rapport de force pour les futures NAO.

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